Les ossements de Cédrika Provencher, le procès de Guy Turcotte: le Québec est témoin ces jours-ci des plus récents rebondissements dans ces drames déchirants. Dans ce flot d’émotions baigné parfois de commentaires acerbes, rappelons-nous que la véritable justice est celle qui pacifie les cœurs et non celle qui cherche la vengeance.
Nous voudrions que ces histoires n’aient jamais eu lieu. Quand ça s’est passé si près de nous, ça prend une tournure nettement plus tragique. La proximité a ceci de particulier que l’événement nous atteint plus profondément. Et l’étalage de tous les détails macabres n’a pu que nous entraîner collectivement dans une sorte de délire qui n’en finit plus.
Notre désir de justice peut se confondre alors avec celui de la vengeance. «Il doit payer, l’écœurant!», «pour lui le retour de la peine de mort serait justifié!», ai-je entendu au sujet de Guy Turcotte, dont la sentence pour le meurtre de ses enfants sera connue sous peu.
Le sens de la justice
Le verdict du premier procès de Guy Turcotte avait de quoi étonner. Tant de subtilités juridiques, de terminologies spécialisées faisaient en sorte que nous n’étions pas en mesure d’en saisir la portée exacte. Si un deuxième procès a pu avoir lieu, ce n’est certes pas sur des arguments populistes, pour satisfaire un public revanchard s’exprimant massivement, ni pour le seul soulagement de la mère et ex-conjointe.
Non, notre système de justice permet de réviser les conditions qui ont conduit à un jugement et de considérer que certaines procédures ou «influences» ont pu égarer un jury, d’où la reprise.
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Salut Mario! Il y a dû y avoir un problème, car le lien fonctionne bien pour moi…
Merci Jocelyn de si bien trouver les mots! Très beau Noël à toi et les tiens! ❤️🙏❤️